Quelle différence y a-t-il entre la Sacem, l’ADAMI et la SPEDIDAM ?
Avant de parler de ces organismes, définissons ensemble ce qu'est un auteur, un compositeur et un interprète. En effet, cela nous servira à bien distinguer les différences entre la Sacem, l'ADAMI et la SPEDIDAM.
Quelle est la différence entre un auteur, un compositeur et un interprète ?
Un compositeur est une personne qui compose (seule ou avec l'aide d'autres compositeurs), une œuvre musicale. Si vous créez des partitions, des mélodies, des harmonies, des rythmes, vous êtes compositeur.
Un auteur est une personne qui écrit (seule ou avec l'aide d'autres auteurs) un texte. Si vous écrivez des paroles de chansons, vous êtes auteur.
Un interprète est une personne qui interprète une oeuvres musicale et/ou un texte. Si vous jouez des chansons devant du public ou que vous les enregistrez (que vous les ayez créé ou non), vous êtes artiste interprète.
On peut bien entendu être tout à la fois.
Par exemple, si vous jouez des reprises des Beatles dans un bar, vous n'êtes pas l'auteur ni le compositeur des oeuvres, mais vous en êtes l'interprète.
En parallèle, si un musicien enregistre un morceau que vous avez créé, vous n'en êtes pas l'interprète, mais bien l'auteur-compositeur.
Quelle est la différence entre la Sacem et l'ADAMI ?
À l'instar de la Sacem, l'ADAMI est un organisme de gestion collective de droits.
En revanche, quand la Sacem s'adresse aux auteurs, aux compositeurs et aux éditeurs de musique, l'ADAMI, elle, s'adresse aux artistes interprètes.
En effet, lorsqu'un enregistrement est diffusé au public ou interprété en live, des droits (en plus du cachet) sont réservés aux artistes interprètes, et c'est l'ADAMI qui se charge de les répartir.
Pour un auteur-compositeur-interprète, il est indispensable de s'inscrire à la Sacem et à l'ADAMI : sinon il se coupe d'une partie de ses droits.
Pour un auteur-compositeur qui ne se produit pas devant du public ou qui ne participe pas à l'enregistrement de morceaux, il n'est pas utile de s'inscrire à l'ADAMI.
Pour un interprète qui ne compose pas de musique, il n'est pas utile de s'inscrire à la Sacem.
Quelle est la différence entre la Sacem et la SPEDIDAM ?
À l'instar de la Sacem, la SPEDIDAM est un organisme de gestion collective de droits.
En revanche, quand la Sacem s'adresse aux auteurs, aux compositeurs et aux éditeurs de musique, la SPEDIDAM, elle, s'adresse aux artistes interprètes.
En effet, lorsqu'un enregistrement est diffusé au public ou interprété en live, des droits (en plus du cachet) sont réservés aux artistes interprètes, et c'est l'ADAMI qui se charge de les répartir.
Pour un auteur-compositeur-interprète, il est indispensable de s'inscrire à la Sacem et à la SPEDIDAM : sinon il se coupe d'une partie de ses droits.
Pour un auteur-compositeur qui ne se produit pas devant du public ou qui ne participe pas à l'enregistrement de morceaux, il n'est pas utile de s'inscrire à la SPEDIDAM.
Pour un interprète qui ne compose pas de musique, il n'est pas utile de s'inscrire à la Sacem.
